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1 juillet 2020 Aucun commentaire

Les 5 choses à savoir sur la reprise du trafic aérien: Vols, aéroports, frontières…

Depuis le mois de mars 2020, suite au coronavirus, les compagnies aériennes ont annulé quasiment tous leurs vols. Aucun pays dans monde n’est épargné. Les aéroports français ont fermé (Aéroport de Paris Orly, Aéroport de Lyon Saint-Exupéry) ou sont restés ouverts avec une activité extrêmement réduite (Aéroport de Paris CDG) notamment pour assurer la continuité du transport de marchandises et des vols de rapatriement. La reprise du trafic aérien s’annonce difficile. Le trafic des vols commerciaux est au plus bas depuis plusieurs années. Cela s’accentue par les décisions prises par les gouvernements de fermer leurs frontières. Alors que la pandémie continue de sévir partout sur la planète, le nombre de cas en Europe diminue peu à peu chaque jour. Les États membres continuent de lever les restrictions à la liberté de circulation depuis le mois de mai de manière parcellaire. En effet, l’action des pays de l’Union Européenne a manqué de cohérence lorsqu’il fallait confiné la population. Les États signataires de la convention de Schengen essaient tout de même de se rattraper en prenant des décisions conjointes relatives à la reprise du trafic aérien. Air-Justice.com vous dit tout sur la reprise du trafic aérien

1. Les frontières: ce qu’il faut savoir sur le trafic aérien en France, en Europe et à l’international.

Dans un premier temps, les restrictions de voyage au sein de l’espace Schengen sont levés par les pays membres de l’union européenne à la mi-juin. S’agissant des frontières extérieures, l’union européenne a évoqué 1er juillet comme date d’ouverture des frontières Schengen. Ce mardi 30 juin, elle a dressé une liste des pays concernés par la levée de l’interdiction de voyage.
  • L’Australie
  • Le Canada
  • La Corée du Sud,
  • Le Japon
  • La Nouvelle-Zélande
  • Le Rwanda,
  • La Thaïlande
  • L’Uruguay
  • L’Algérie
  • Le Maroc
  • La Tunisie
  • Le Monténégro
  • La Géorgie
  • Le Royaume-Uni
  • La Chine, sous réserve de confirmation de la réciprocité.
Attention, les pays membres se sont mis d’accord pour exclure de cette liste les États-unis, Israël, la Turquie ou encore l’Arabie Saoudite. Ces pays sont jugés à risque, avec un taux de contamination assez élevé. Pour rappel, les États-unis aujourd’hui plus touchés que l’Europe, avaient interdit l’accès des ressortissants européens durant le pic de la pandémie sur le continent. Certains pays comme l’Algérie ont d’ores et déjà annoncé maintenir la fermeture des frontières jusqu’à la fin de la pandémie. D’autres comme la Tunisie ont choisi de rouvrir la leur dès le 25 juin 2020.

2.Vols, aéroports et trafic : Panorama des ouvertures.

Dans un deuxième temps après les frontières c’est la réouverture des aéroports qui était très attendue. En France, il n’y a pas de réouverture générale. Toutefois, les directions des aéroports disposent d’une grande flexibilité pour organiser la reprise dans les meilleures conditions (sanitaires) possibles. Ainsi l’aéroport de Lyon a rouvert le 8 juin son terminal 2. L’aéroport de paris Orly vient de rouvrir le 26 juin uniquement le terminal 3. Parmi les compagnies en France qui ont repris leurs rotations : Air-France, EasyJet, Transavia. Les prix des billets ne paraissent pas plus élevés que d’habitude mais l’offre est extrêmement réduite par rapport à une situation normale à cette période de l’année. Compte tenu de la faible demande vers l’international et les pays européens, les compagnies sont contraintes de suspendre bon nombre de rotations notamment vers l’Italie et l’Espagne particulièrement touchés. Finalement, la reprise du trafic aérien semble être un véritable indicateur d’avancée de la pandémie. Lire aussi: Prendre l’avion après le coronavirus: On vous dit tout !

3. Des vacances franco-françaises ?

Les annulations en cascade des vols et des réservations de voyages à l’étranger ont freiné les prétentions des français à passer leurs vacances à l’étranger. Alors que des milliers de nationaux étaient en attente de rapatriement pendant le confinement, les vacanciers redoutent d’être à nouveau bloquer dans un autre pays. La France semble être l’alternative phare de l’été 2020. Pour permettre aux voyageurs de rejoindre l’Atlantique et la Méditerranée, les compagnies multiplient les promotions. Air France propose des offres promotionnelles, la SNCF s’empare des parts de certains vols intérieurs alors que EasyJet permet aux passagers de consommer leurs avoirs. Lire aussi: Que faut-il choisir entre l’avoir et le remboursement ? – Legalissimo.com Toutefois, les plus téméraires sont en quête de rejoindre le sud de l’Europe. Plus particulièrement, l’Italie, la Grèce et l’Espagne. Des pays particulièrement dépendant du tourisme durant cette saison. Les deux premiers ont rouvert leurs frontières aux vacanciers ainsi que leurs plages dès début juin. L’Espagne suit le mouvement fin juin.

4. Reprise du trafic aérien: doit-on se munir d’une attestation de voyage et d’un test COVID-19 ?

Pour rappel, le confinement national n’est plus en vigueur depuis le 11 mai en France. La majorité des pays membres ont également mis fin à la mesure. Le gouvernement a annoncé qu’il n’envisagerai pas un re-confinement en cas de rebond de la pandémie. Néanmoins, en cas de vols internationaux et à destination de l’outre mer, il faudra présenter une attestation de déplacement et de voyage. Cette attestation dérogatoire est disponible sur le site du gouvernement selon le même modèle que celle du confinement. Certaines compagnies aériennes et certains pays ont pensé à exiger des certificats négatifs au COVID-19 aux voyageurs peu de temps avant leurs départs. À Dubaï, la compagnie Emirates procède déjà à des tests de dépistage. La Tunisie, qui a rouvert ses frontières, impose un test négatif fait 72h avant le voyage par ses propres moyens pour éviter la quarantaine.

5. Les voyageurs devront-ils être soumis à la quarantaine à l’heure de la reprise du trafic aérien ?

Dans un communiqué du 24 juin 2020, L’association du transport aérien international (IATA) a émis des recommandations pour éviter la quarantaine. L’organisation assure que 83% des voyageurs annuleront leurs voyages si une quarantaine leur est imposée à destination, relaie Médias24. En effet, le Directeur Général Alexandre de Juniac, ancien patron d’Air France s’est exprimé à ce sujet: “ Les déclarations de santé, le dépistage et les tests par les gouvernements vont ajouter des niveaux supplémentaires de protection. Et si quelqu’un voyage alors qu’il est infecté, nous pouvons réduire les risques de transmission au moyen de protocoles pour prévenir la propagation durant le voyage et à destination. Et le suivi efficace des contacts permet d’isoler les personnes à risque sans provoquer des bouleversements majeurs.”  
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